Compte-rendu Conseil de Village de Mougon du 12/12/2012

Sont Présents :Nicole lahmiti (Maire), Gérard Vivier, Yvon Aimé, Erwan Autret, Christian Pflier, (adjoints) et 22 citoyens dont les Montaillonais : "Mme et M. Trouvé, B. Cerclet, J-F Bonneau, Roselyne Dumortier, M. Benoit et moi.

Madame le Maire ouvre la séance, remerciant les participants et justifiant de cette réunion groupée au vue du peu de monde concerné par la vie locale dans chaque village. Elle donne tout de suite la parole à l'auditoire.

Le premier point, souligné par une dame de Triou sera La voirie et ses corollaires (places de parking, aménagement des voies, sécurité pour les piétons, éclairages,....). Cette dame insiste sur le fait qu'il est difficile de se garer à Triou et que de nombreux points d'éclairages sont déficients (sécurité pour les enfants à pied). Gérard Vivier qui sera en pointe sur tous ces problèmes prend note.

M. Lhermite à son tour exprime à peu près les mêmes choses pour le bourg de Mougon. Éclairages insuffisants pour les personnes qui se rendent de chez elles à l’arrêt du bus, notamment en cette période hivernale ou il fait nuit aux heures de départ et d'arrivée à Mougon. De plus depuis l'ouverture de la déviation, les véhicules qui entrent et sortent de Mougon roulent beaucoup trop vite! Mme le Maire nous indique qu'elle a pris des dispositions et que la gendarmerie effectuera des contrôles de vitesses dans le bourg, où la vitesse est normalement signalée par des panneaux. M. Lhermite pense que "Mougon terre saine" c'est bien, mais qu'il faut avant tout se préoccuper des gens!

Bernard Cerclet introduit le second point : "Aménagement du bourg"  Nicole et Yvon reprennent l'historique de cette étude. Une étude fut confiée au C.A.U.E qui semble t-il plancha sur une réflexion communale alors que la commune "disait" bourg! De nouveau la conversation repart de plus belle sur les problèmes de voirie (trottoirs pas assez larges, sécurité et vitesse des véhicules). Des solutions d'aménagement des chaussées sont envisagées. La dame de Triou nous parle des zones mixtes (véhicules, piétons à ....Nantes), comme si les problèmes de Mougon étaient ceux d'une grande ville!!!!

Mme le maire envisage des contraintes type coussins berlinois et/ou ralentisseurs pour obliger les automobilistes à baisser leur vitesse. Gérard Vivier rappelle qu'il faut avoir une vision globale du probléme et que ceux de la voirie sont complexes, il faut aussi penser à ce qu'il y a en dessous, c'est à dire les différents réseaux (eau, gaz, téléphone,.....).

Puis M. Compére nous fait un long discours sur ce qui est sa spécialité : la sécurité routière. Il trouve les places de parking disposées devant la boulangerie  mal organisées, je dirais aussi, lorsqu'il daignera me laisser la parole, que pour moi ces équipements coûteux sont inutiles, dangereux et ne règlent en rien le probléme, car les gens se garent même s'il n'y a plus d'emplacements libres. Il faut éduquer les citoyens. Car que ce soit pour la boulangerie ou le crédit-agricole, trois parkings se trouvent à proximité immédiate. Gérard Vivier nous relatera un petit incident avec un grossier personnage garé devant le CA. J'ai rappelé là aussi que le maire et les adjoints étant des personnes dépositaires de l'autorité publique pouvaient : "mettre PV et aussi en cas d'agression porter plainte".

 Le débat reprend toujours sur ces problèmes de sécurité, Yvon Aimé indique aussi qu'hélas le temps passant sur tous ces projets de nouvelles contraintes apparaissent obligeant à sans cesse les modifier. Gérard Vivier nous indique aussi qu'un certain nombre de rues sont sous la responsabilité du CG, aussi ces problèmes ne sont pas faciles à gérer.

Enfin nous sortons, un peu de cette conversation qui se mort la queue et Bernard Cerclet  et moi demandons des nouvelles de notre PLU.
Gérard Vivier et Yvon Aimé refont l'historique de ce PLU qui fut "retoqué" deux fois. Le cabinet missionné a mal fait son travail, puis sont arrivées des directives venant de textes européens que nous avons du mal à mettre en œuvre et qui conditionnent ce PLU. Notamment le respect de la loi "Natura 2000" et ses contraintes. Mme le maire regrette que durant 30 ans nous n'ayont pas tenu compte des règlements européens!
Mais enfin cette fois ci, cela devrait passer, il faut seulement reformuler les choses.

Puis je soulève le probléme n° 1 pour les Montaillonais  : "l'assainissement". Là encore Yvon Aimé refait l'historique. Un syndicat créé avec des communes du Cellois, puis il y a deux ans passage du bébé à un nouveau syndicat Melle-Celles nommé le SAM (Syndicat Assainissement Mellois). De nouveau bien sur études, nous fumes visité par un technicien qui a contrôlé nos "fosses toutes eaux", fait des test du sol, nous indiquant que nous recevrions un document actant de cette étude; nous attendons toujours!

Puis Yvon nous explique que la commune attend elle aussi pour fin décembre un rapport d'un hydrogéologue, pour valider ou ....non une solution qui peut être aussi : "on ne fait rien".
Ce que veulent savoir les gens du village c'est ce qu'il y aura à faire et comment la collectivité, pourrait nous aider financièrement.

Puis nous revenons sur un point important pour Mme le maire : " la salle omnisports".

C'est toujours à l'ordre de cette équipe municipale. Mme le maire constate qu'il y a beaucoup d'enfant dans la commune et qu'il devient important pour Mougon de se doter d'un tel équipement. F. Compére pense qu'il y aurait autre chose à faire et qu'il faut penser aux encadrants. M. Lhermite rappelle que le tennis à Mougon fut florissant tant qu'une équipe de bénévoles motivés s'en occupait, puis ensuite le tennis disparut pour réapparaître aujourd'hui à ....Prahecq où de nombreux enfants sont inscrits.
M. Lhermite insiste sur le fait que dans les associations communales on retrouve toujours les mêmes personnes.

Puis dernier point qui entraînera une vive conversation : Quid de la territorialité actuelle.   

Mme le maire prend la main et nous explique les choix qui se proposent à Mougon. Elle indique qu'autrefois Mougon était rattaché à Prahecq, mais c'est autre chose qui a "motivé" le désir de Mougon de rejoindre "plaine de Courances". Un accueil bienveillant de cette communauté de communes, alors que pour le Pays Mellois tout est biaisé du "fait politique". Pour faire simple, Mme le maire pense que le coté politique l'emporte sur le désir réel de travailler ensemble et elle évoque même le fait que les responsables se partageraient les responsabilités avant même que ne soit créée la structure. Elle indique que le préfet a validé le rattachement de la commune d'Exoudun au Pays Mellois, alors que cette dernière n'en a pas encore fait la demande officielle!!!!

Plusieurs personnes s'étonnent que la commune n'ait pas communiqué sur ce sujet, laissant les citoyens à l'écart du probléme. Plusieurs personnes pensent que de solliciter la population pourrait donner plus de poids à la commune pour discuter avec la commission idoine de ses désirs et choix. M. Compére intervient et indique que le préfet a décidé et que par le fait tout est joué. Mme le maire lui rappelle que "Plaine de Courances" a fait appel de son rattachement autoritaire à la CAN ce qui n'entache en rien le vote de Mougon pour son rattachement à "Plaine de Courances".

Beaucoup pensent que ces rattachements entraîneront, contrairement à ce que nous dit Mme le maire, perte de nos petites compétences et augmentations non négligeables de nos divers impôts.

Mon ressenti.

Peu de réponses concrètes nous furent données. Il y a toujours un probléme pour bloquer ou ajourner un projet. J'ai insisté au cours du débat sur la voirie du cas de la route de charcogné dont les travaux devaient démarrer après la dernière réunion (il y a plus de 2 ans). C'est un cas d'école. Il fut décidé de ne rien faire après une étude qui indiquait l'instabilité du terrain due à de nombreuses sources.
Je constate aussi que la commune dépense beaucoup d'argent en études diverses.

On n'a pas parlé des incivilités de plus en plus nombreuse, des petits manquements divers. En arrivant à la réunion je suis passé devant la "maison des jeunes" et j'ai constaté qu'à 20h45 elle n'était pas fermée et donc on pouvait très facilement voler certain équipement.
Il y a visiblement du laisser aller dans la gestion des équipements communaux.
 
Alors pourquoi vouloir en créer d'autres. Tout ceci induira plus de personnels pour entretenir, surveiller, réparer et qui payera? Toujours les mêmes, ceux qui n'ont pas accès à ces équipements.


Peire